Richard James Mecredy
Dans l’histoire de la bicyclette, Richard James Mecredy occupe une place à part. Il fait partie de ces rares hommes à avoir contribué de multiples façons au rayonnement de la petite reine. Champion cycliste, journaliste, éditeur, créateur d’une nouvelle discipline sportive, vulgarisateur de technologies, homme d’affaires, Richard James Mecredy fut tout cela et bien d’autres choses encore. De quoi remplir toute une vie…
Richard James Mecredy est né le 18 mai 1861à Ballinasloe, dans le Comté de Galway, à l’ouest de l’Irlande. Il est le fils du recteur d’une église située à proximité du village côtier de Spiddal dans le Comté de Galway, région du Connemara. En 1882, il termine ses études de droit et devient apprenti avocat dans le quartier de Merrion Square à Dublin.
Comme beaucoup d’autres garçons de son âge, Richard James est emporté par la vague d’enthousiasme pour la bicyclette qui s’empare de la verte Erin vers 1880. Nous sommes alors à une époque charnière dans l’évolution des machines et Richard James Mecredy se prend de passion pour ce nouveau moyen de locomotion et il pratique tout aussi bien le tricycle que la bicyclette.
En 1885, la vie de Richard James Mecredy bascule. Si l’on ne trouve pas trace de R J Mecredy dans les résultats sportifs avant 1886, c’est pourtant en 1883, à l’âge de 22 ans, que, selon ses écrits, R J Mecredy a commencé la compétition. Ses principaux adversaires dans son pays sont les frères Arthur et Harvey du Cros dont nous reparlerons. Deux ans plus tard, il possède déjà une solide réputation dans son pays. C’est d’ailleurs parce qu’il est considéré comme un excellent coursier que l'éditeur du journal « the Irish Cyclist and Athlete », JG M. Hodgins de la ville de Tralee, dans le comté du Kerry, prit contact avec Richard J Mecredy, afin de lui demander d'agir en tant que correspondant à Dublin de son journal. Les métiers du droit ayant finalement fort peu d'intérêt pour lui, R J Mecredy accepta le job et il se débrouilla si bien qu’un an plus tard, en 1886, il était à la fois propriétaire et rédacteur en chef du journal.
Ses contemporains décrivent Mecredy comme un homme grand et dégingandé, ce qui était sans doute le physique le mieux adapté pour les machines de son époque. Homme intelligent, fin tacticien sur la piste, il était également passionné d’entraînement, de mécanique et de technique et c’est un peu tout cela qui fît de lui un très grand champion.
Comme il l’explique dans son ouvrage « The art and pastime of cycling », les courses se préparent et elles ne se gagnent pas seulement à la force du mollet. L’entraînement, l’équipement, la préparation et l’entretien du matériel mais aussi l’alimentation et la tactique ne doivent pas être négligés car ils sont pour lui des éléments primordiaux pour qui veut remporter la victoire.
“When you have found the correct position of your saddle, put a small nick on the pillar with a file, so that, if disturbed, you can easily and with certainty find it again. Make no change in the position of your cranks, or handles immediately preceding a race”.
(extrait de « The art and pastime of cycling », R J Mecredy et G Stoney)
"Lorsque vous avez trouvé la bonne position de votre selle, faites une petite incision sur la tige avec une lame, de sorte que, si on la dérange, vous pourrez facilement et avec certitude la retrouver. Ne faîtes aucun changement dans la position de vos manivelles, ou de vos poignées, juste avant une course ".
Mecredy préconise également de toujours garder les muscles au chaud et de se couvrir immédiatement après un effort. Pour rouler par temps froid et protéger les articulations, il invente même quelque chose que l’on peut considérer comme l’ancêtre des genouillères.
Mecredy nous recommande un petit appareil de son invention, simple autant qu’efficace, et qui n’est pas dans le commerce, mais que chacun se fabriquera aisément, « avec un morceau de macintosh (tissu imperméable), découpé de façon à épouser la courbe du genou et qui s’attache aux knickers (sorte de bermuda de chasse) en haut par le moyen de crochets et d’œillets à 15 centimètres au dessus, en bas par le moyen d’un fil, à 7 centimètres au dessous du genou dont seule la partie externe est protégée »
(Bulletin officiel de l'Union vélocipédique de France. dec 1912, http://gallica.bnf.fr)
“Amongst cracks riders the victory is not always to the strong or to the speedy, but to the one who keeps coolest and out-generals his opponents; and if two men of equal calibre are matched together, the man who has most judgment will win. There is generally one supreme moment in the race when the issue hangs in doubt, and he who seizes upon the opportunity which will, doubtless, not occur again, if he possesses the necessary speed and determination will win.”
(extrait de « The art and pastime of cycling », R J Mecredy et G Stoney)
« Parmi les coureurs favoris, la victoire ne va pas toujours au plus fort ou au plus rapide, mais à celui qui garde la tête froide et qui jauge ses adversaires, et si deux hommes de niveau équivalent sont opposés, l'homme qui a plus de jugement va gagner. Il y a généralement un moment suprême dans la course où la victoire peut basculée et celui qui saisit l'opportunité qui, sans doute, ne se reproduira plus, s'il possède la vitesse et la détermination nécessaires, va gagner. »
Bien se connaitre et comprendre l’environnement de la course font partie des points indispensables à qui souhaite s’imposer. A lire l’ouvrage de R J Mecredy et de G Stoney, on comprend vite que l’on n’a pas affaire à un homme ordinaire. Il ne s’agit pas pour lui de pédaler comme une brute épaisse, sans réfléchir mais de maîtriser au maximum tous les paramètres entrant en ligne de compte pour dans chaque épreuve s’adapter aux circonstances et obtenir le meilleur résultat au regard de ses capacités. La tête et les jambes unies dans un seul objectif : la victoire.
“The racing man must be able to weigh well his own powers as a sprinter, and to know to a yard the distance he can spurt without faltering. He must also be able to estimate the powers of his opponents and their characteristics. The track, too, has a good deal to stay to the matter. Sometimes the last corner is so tricky and the straight so short, that the leading man is morally certain to win. Under such circumstances, sprinter or no sprinter, you must ride your race to take the corner first at any cost. In another case, perhaps the last corner is so gradual and easy that the leader derives the least possible advantage from being in front. Under these circumstances, you should not make too hard a fight for the lead. A high wind, too, must be taken into account. It is felt most severely when partly against and partly on one’s side, and consequently the best possible position then is to be in the lee of one’s opponent, just overlapping his wheel. If the leaders run wide at a corner, the man behind is justified in slipping by on the inside, and frequently has the writer snatched a race out of the fire by this means.”
(extrait de « The art and pastime of cycling », R J Mecredy et G Stoney)
"Le coureur doit être en mesure de bien mesurer ses propres force en tant que sprinter, et de connaître à l’avance la distance qu'il peut faire sans faiblir. Il doit également être capable d'estimer la force de ses adversaires et leurs caractéristiques. La piste, elle aussi, peut jouer un rôle important. Parfois, le dernier virage est si délicat et la ligne droite si courte, que l'homme qui vire en tête est moralement certain de gagner. Dans de telles circonstances, sprinter ou pas, vous devez organiser votre course pour prendre le premier virage en tête, à n'importe quel prix. Dans un autre cas, le dernier virage peut être si progressif et facile que celui qui vire en première position, ne tire aucun avantage d’être en tête. Dans ces circonstances, vous ne devez pas trop vous battre pour prendre la tête. Un vent fort doit aussi être pris en compte. Il est ressenti le plus sévèrement quand il souffle en partie de face et en partie de côté, et par conséquent la meilleure position possible est alors d'être à l'abri de l'adversaire, bien calé dans sa roue. Si les leaders virent très large dans le virage, le coureur juste derrière peut faire l'intérieur, ainsi l’auteur a souvent emporté une course, par ce moyen. "
Doté d’une volonté à toute épreuve, R J Mecredy explique aussi ses succès par une vie bien réglée, l’absence d’excès et un entrainement quasi quotidien qui lui assurait un foncier que beaucoup d’autres n’avaient pas. Demeurant sur le territoire de la commune de Bray, sur la côte au sud de Dublin, il se rendait chaque jour à son travail à bicyclette. Les 13 milles (dans les journaux français la distance est rabaissé à 10 miles…), soit 20 kilomètres, effectués ainsi matin et soir, représentent, compte tenu de l’état des routes et de la capacité des machines en usage à l’époque, environ 2 h d’entraînement quotidien. C’est peu au regard de ce que nous connaissons aujourd’hui mais, en 1880, bien peu parmi les coureurs, surtout les amateurs, car ne l’oublions pas R J Mecredy œuvre dans cette catégorie, s’entraînent autant et aussi régulièrement que lui. Ayant constaté les effets bénéfiques de cet entrainement quotidien, Richard James n’en dérogea plus tout au long de sa carrière.
Coureur intelligent, sachant, comme nous venons de le découvrir, mettre tous les atouts de son côté, pour réussir les plus belles performances, Richard James Mecredy fut sans nul doute le meilleur coureur amateur du vieux continent durant les années 1886 à 1892. Celui que l’on surnomme Arjay en raison des initiales de son nom, domine le cyclisme britannique et irlandais aussi bien dans les épreuves de tricycle que dans les courses de bicyclette. En 1890, il réussit même l’exploit que seul l’immense Arthur Augustus Zimmermann (voir coup de chapeau que nous lui avons consacré) renouvela par la suite, de demeurer invaincu tout au long d’une saison. Cette année là, il remporte à Londres, au nez et à la barbe des meilleurs coureurs anglais, les championnats du Royaume Uni sur 4 distances : mille, 5 milles, 25 et 50 milles.
Bien posé sur sa machine, avec dit on un recul de selle de 7 centimètres, Arjay qui a beaucoup obtenu de succès sur des tricycles de la marque Quadrant, coure à partir de 1890, sur une machine Humber montée de pneumatiques creux Dunlop.
R J Mecredy dégage sur cette très rare photo, une impression à la fois de puissance et de fluidité. Ce sont ces qualités qui lui permettaient régulièrement de disposer haut la main de ses adversaires lors de l’emballage final. Ses nombreuses victoires, notamment à Londres, chez l’ennemi anglais font de lui un champion extrêmement populaire dans une Irlande qui rappelons le, est alors toujours sous la ferme domination britannique.
Le véloce sport, 14 juin 1888
Il s’agit du Comte Stadnicki et non pas Stuldicky (note de l’auteur)
http://gallica.bnf.fr
Richard James Mecredy n’est, à ma connaissance jamais venu en France pour courir et se mesurer aux cadors des pistes parisiennes mais la presse française spécialisée, se fit largement l’écho des victoires et des exploits de son collègue irlandais, qui semble très apprécié de ses homologues français. En 1892, il eut la redoutable tâche d’affronter le grand Zimmermann lors d’une tournée que celui-ci effectua en Grande Bretagne. Battu en demi-finale d’une course d’un mille par l’américain, ils abandonnèrent tous les deux sur chute lors des championnats de 25 milles organisés par la NCU, qui se déroulèrent début juillet sur la piste de Hernehill. Sur une chaussée rendue glissante par la pluie, Zimmermann en se retournant, fit un écart et heurta R J Mecredy, provoquant une chute impliquant les deux hommes, un troisième coureur et un spectateur qui regardait la course tranquillement sur le gazon central.
L’importance d’Arjay dans l’histoire de la bicyclette ne se limite pas à ses exploits sportifs et à ses ouvrages de vulgarisation, il fut également un fervent partisan des pneumatiques creux quand ceux-ci arrivèrent sur le marché. Il comprit très vite les avantages potentiels offerts par l’invention de John Boyd Dunlop pour les coureurs mais aussi pour le développement de la bicyclette et il participe au premier consortium monté pour la production et la vente des pneus Dunlop. The Irish Cyclist, le journal que dirige R J Mecredy fit beaucoup pour promouvoir les pneumatiques creux
C’est en effet à Dublin que John Boyd Dunlop fonda en 1889 sa première usine. En 1890, il cède son brevet à William Harvey Du Cros contre 1500 actions de la société nouvellement créée. Une nouvelle usine voit le jour à Dublin et la société change de nom pour devenir la Dunlop Pneumatic Tyre Company. William Harvey Du Cros, passionné de bicyclette comme ses fils, Président de l’association des cyclistes irlandais (Irish Cyclists Association) a rapidement compris le potentiel commercial de l’invention de Dunlop et il recherche autour de lui des personnes susceptibles de s’implique dans ce nouveau business. Comme depuis de nombreuses années Arjay faisait partie du même club que les frères Arthur et Harvey Du Cros avec qui il a noué des liens d’amitiés c’est donc tout naturellement qu’il s’associe financièrement au projet. Devenu, un des directeurs de la Compagnie, il démissionnera de son poste en 1896, quand Ernest Terah Hooley (industriel anglais aux pratiques douteuses, très impliqué dans l’industrie du cycle) racheta la Dunlop Pneumatic Tyre Co.
Le développement du pneumatique qui s’est d’abord fait en Irlande, va s’étendre à partir de 1890, grâce aux performances de R J Mecredy, d’Arthur et Harvey Du Cros et du Comte Stadnicki, à l’Angleterre. Arjay utilisera également sa revue pour diffuser la bonne parole et faire la promotion de cette invention.
Arthur du Cros, R.J. Mecredy and Harvey du Cros
http://www.cyclepublishing.com
La passion de la bicyclette et celle du polo firent naître dans l’esprit de R J Mecredy, l’envie de marier les deux et d’inventer une nouvelle discipline sportive. Avec d’autres passionnés qui comme lui ont envie de jouer au polo mais qui n’ont pas l’envie ou les moyens d’entretenir un cheval, il fonde un club « the Ohne Hast Country Club ». Reprenant les règles du polo, ils commencent à jouer sur leurs chevaux de fer. D’abord simple jeu entre amis, le cycle polo soulève un réel enthousiasme et il devient assez rapidement un véritable sport porté sur les fonds baptismaux en octobre 1891, au lieu dit The Scalp, à 20 milles au sud de Dublin, quand Arjay y organisa le premier match officiel. Le premier match international opposa l’Irlande à l’Angleterre en 1901 et en 1908, le cycle polo fut admis aux Jeux Olympiques comme sport en démonstration.
Le premier match de cycle polo, lieu dit « the scalp », dans le comté des Wicklow au sud de Dublin en 1891
Source photo : http://bicyclepoloireland.com
La soi disant violence de certains chocs fut le prétexte utilisé par quelques anglais grincheux pour tenter de couler le cycle polo. Ils n’appréciaient pas cette discipline, probablement parce qu’elle avait été créée par un irlandais. Pour faire taire cette polémique qu’il jugeait dénué de sens, Arjay organisa un match officiel sur le terrain de Catford un quartier du Sud-Est de Londres, le 17 septembre 1898 En faisant venir sur le sol anglais, à ses propres frais, deux équipes irlandaises en incluant dans l’une d’elle une femme, Miss Wheeler, R J Mecredy voulu montrer et il y réussit, que le cycle polo pratiqué par les irlandais n’était ni violent ni dangereux. Il put ainsi écrire quelques jours plus tard dans son journal, the Irish Cyclist : « She proved unmistakably the safety of the game ». (Elle a prouvé sans aucun doute la sécurité du jeu).
D’une manière ou d’une autre, Arjay a réussi à communiquer le virus de la bicyclette a de nombreux membres de sa famille. Ainsi Alexander Mecredy dit l’énergique, son frère, décédé en 1891 possédait une importante entreprise de commerce de bicyclette à Dublin. Ralph, son fils ainé, né en 1888 représenta l’Irlande dans l’épreuve contre la montre des Jeux Olympique de 1912.
Comme beaucoup de ses contemporains passionnés de bicyclette, l’arrivée de l’automobile est perçue avec beaucoup d’intérêt par Mecredy qui y voit un outil supplémentaire à la liberté individuelle de mouvement.
Il est l'un des premiers propriétaires de voitures en Irlande et dès 1900, il crée un nouveau magazine « Motor News ». D’abord bimensuel, Motor News est un tel succès que dès 1903, il devient un hebdomadaire. Il publie en 1901 deux petits fascicules « The Daimler car » et « De Dion Bouton cars and how to drive them ». Devant la qualité de ce livret, la firme De Dion Bouton l’aurait même adopté comme guide officiel. Son autorité et sa compétence sont désormais reconnues dans le domaine de l’automobile comme dans celui de la bicyclette et il devient le premier secrétaire de l’Automobile Club Irlandais. On le retrouve également comme un des grands artisans de l’organisation de la fameuse Coupe automobile Gordon Bennett sur le sol irlandais en 1903. Membre fondateur de l'Association Irlandaise pour l’amélioration des routes, il s’est beaucoup battu pour la construction de nouvelles routes et l’amélioration du revêtement des chaussées existantes. En 1908, on le retrouve également comme étant l’un des quatre pilotes d’une Rolls Royce silver ghost effectuant des tests sur une distance de 15 000 milles.
En 1913, pour s’adapter aux exigences de ses lecteurs, le journal de R J Mecredy changea de nom. “The Irish Cyclist and Athlete” devint “the Irish Cyclist and Motor Cyclist”
Il décède en Ecosse le 24 avril 1924 à l’âge de 63 ans, laissant derrière lui sa femme et ses 5 enfants.
Homme hyper actif, Richard James Mecredy a, tout au long de sa vie, beaucoup fait pour le développement et à la promotion de la bicyclette. Champion cycliste, journaliste, inventeur, organisateur de compétitions, promoteur de nouvelles technologies, business man, il s’est impliqué dans de multiples domaines avec toujours la même envie et la même conviction pour faire partager sa passion, son amour de la petite reine. “Life is like riding a bicycle - in order to keep your balance, you must keep moving” aurait un jour déclaré Albert Einstein. Je crois que Richard James Mecredy aurait volontiers fait sienne cette maxime « La vie c’est comme monter une bicyclette - afin de garder l’équilibre, il faut avancer »
1886
- 1er du championnat du Royaume Uni amateur des 25 milles (tricycle), Alexandra Palace Park, Londres. Mecredy porte les couleurs du Dublin University Cycling Club et il monte une machine Quadrant. 17/07
- 1er du championnat d’Irlande du mile, (tricycle)
- 1er du championnat d’Irlande du mile bicyclette
- 1er du championnat d’Irlande des 4 miles bicyclette (3 juillet Source The New York clipper annual.)
- 2ème du championnat d’Irlande sur route des 50 miles
1887
- 1er du championnat du Royaume Uni des 5 miles (tricycle)
- 1er du championnat d’Irlande du mile (tricycle)
- 1er des handicaps sur 1, 2, 3 et 5 miles tricycle au Meeting de Pâques à Dublin
1888
- 1er du handicap sur 1 mile (tricycle), Ball’s Bridge, Dublin
1889
1890
- Invaincu durant toute la saison 1890
- 1er du mile, piste de Paddington Londres
- 1er du championnat des 5 miles, piste de Paddington Londres
- 1er du championnat des 25 miles, piste de Paddington Londres
- 1er du handicap sur 1 mile à bicyclette, piste de Paddington Londres
- 1er du championnat des 50 miles, piste de Paddington Londres
- 1er du championnat d’Irlande du ½ mile
- 1er du championnat d’Irlande des 25 miles en 1 h 18 m 55 s à Dublin le 13/09
- 1er des 100 miles de the Irish Road Club le 27/09
- Record du monde du mile en 2 m 31 s et 3/5, puis 2 m 26 s et 4/5, piste de Paddington Londres
- Record du monde de l’heure : 21,5 miles, piste de Paddington Londres (34 km 593 m). A cette occasion il battit tous les records du 6 au 20 miles pour toutes machines.
- Record du monde des 5 miles en 13 minutes 16 s, piste de Paddington Londres
- Record du monde des 40 miles en 1 h 28 m 35 s et des 50 miles en 2 h 29m 55s
1891
- 1er Championnat d’Irlande des 25 miles, piste Ball’s Bridge Grounds, Dublin
- 1er du Bouclier de Southill, 2 miles à Ball’s Bridge Grounds, Dublin
- 3ème du championnat des 25 miles, piste de Paddington, Londres
1892
- 1er du mille scratch, vélodrome Aston, Birmingham
- 1er d’un 2 miles, Ball’s Bridge Grounds, Dublin
- 1er d’un mile handicap et d’un mille scratch du tournoi athlétique, Ball’s Bridge, Dublin
- 1er du championnat d’Irlande du mile, Belfast ?
Dans les résultats des courses comme dans les articles évoquant le fondateur du polo vélo on le retrouve parfois orthographié ainsi R J McCredy.
http://www.gracesguide.co.uk
http://gallica.bnf.fr
http://www.flickr.com/photos/robinhutton
http://bicyclepoloireland.com
Mecredy Richard James, Gerald Stoney, A. J. Wilson. The art and pastime of cycling.
Dublin: Mecredy & Kyle, 1890
Mecredy Richard James “Cycling,” Fortnightly Review, L (N.S.), LVI (O.S.) (July, 1891), 75-88.
Editor of Irish Cyclist, he devoted half his article to the joys of cycling in the British Isles and on the continent. He believed the wheel especially useful for those who led sedentary lives.
Mecredy Richard James “Winter cycling,” Fortnightly Review, L (N.S.), LVI (O.S.), (Dec., 1891), 822-832.
Editor of Irish Cyclist, he extolled the benefits of year round cycling and offered tips on keeping warm with appropriate winter dress.
Mecredy Richard James “The Motor Book”, John Lane, 1903
Bulletin officiel de l'Union vélocipédique de France. dec 1912
http://gallica.bnf.fr
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